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De beaux Sommets en perspective

Lundi, 21 novembre 2016

C'est à compter de jeudi 23 novembre que s'ouvrira à la Cinémathèque québécoise la 15e édition des Sommets du cinéma d’animation, qui promettent encore une fois d'être riches en découvertes et créations porteuses de l'innovation et de la créativité des artistes et artisans du monde entier.

Le coeur de l'abondant programme est constitué des projections (150 films cette année, dont plusieurs viennent du Québec), mais également d'activités enrichissantes, dont des classes de maître, des conférences, des expositions, une série de rencontres professionnelles, une programmation jeunesse ainsi qu’une programmation spéciale consacrée à l’animation au Jardin de réalité virtuelle du Centre PHI. De nombreuses opportunités s'offrent donc à nous lors de cet événement majeur de l'automne cinéphilique montréalais.

Films d’ouverture

C’est le long-métrage Window Horses : The Poetic Persian Epiphany of Rosie Ming (La vie en Rosie : L’épopée persane de Rosie Ming) qui donnera le coup d’envoi de cette 15e édition, en présence de sa cinéaste Ann Marie Fleming, le mercredi 23 novembre à 19h00 dans la Salle principale de la Cinémathèque québécoise. Ce film raconte l’histoire d’une jeune poète canadienne entreprenant un voyage fondateur qui la conduira en Iran, au cœur de son passé familial multiculturel. L’œuvre est coproduite par Stickgirl, Sandra Oh et l’Office National du Film (ONF), et distribuée au Québec par Métropole Films.

La soirée d’ouverture débutera par la projection de la coproduction Belgique/Canada Je ne sens plus rien, présenté en première mondiale en présence des cinéastes Noémie Marsily et Carl Roosens.

Projection-événement

L'un des moments les plus attendus du festival sera sans doute celle du long métrage de Jean-Francois Laguionie Louise en Hiver, qui sera projeté en présence du réalisateur. Cette coproduction Canada/France, réalisée comme une véritable peinture animée par le biais des techniques de l’animation 3D et 2D a récemment reçu le Grand prix du long métrage au Festival international d’animation d’Ottawa.

Sélection Québec / Canada

Réparties dans plusieurs programmes compétitifs ou non compétitifs, plusieurs oeuvres québécoises et canadiennes s'offriront aux festivaliers. La bêtise de Thomas Corriveau, inspiré des gravures de Goya ainsi que le festif et musical Casino de Steven Woloshen représenteront les couleurs du Québec dans la section compétitive, composée de 32 films. À noter également le film de Diane Obomsawin, J’aime les filles, adaptation cinématographique de son dernier album publié en 2014 sur la découverte du désir homosexuel, qui a obtenu le Grand prix Nelvana du court métrage indépendant au dernier Festival international d’animation d’Ottawa.

Les festivaliers sont aussi invités à découvrir le meilleur de l’animation canadienne par le biais d'une sélection de films provenant de tout le pays, dont Une tête disparait de Franck Dion (Québec / France), lauréat du Cristal du court métrage au dernier Festival international du film d’animation d’Annecy et Vaysha, l’aveugle de Theodore Ushev (Québec), prix du Jury au dernier Festival d’Annecy également et mention spéciale au FNC 2016. La compétition contient également une section étudiante, composée de deux programmes permettant de découvrir les talents de demain et propose pour la première fois une section compétitive de films très courts, d’une durée de moins de 2 min 30. Le public sera invité à exprimer son opinion afin de déterminer le gagnant.

Dans les programmes non compétitifs, un Panorama étudiant Québec + Canada permettra d’apprécier les œuvres de la relève d’ici, avec un florilège de films du Québec, de l’Ontario et de la Colombie-Britannique.

Rétrospective et classes de maître, une journée avec Diane Obomsawin, dédéiste et cinéaste d’animation québécoise d’origine abénaquise, leçon de cinéma de Joan Gratz, ainsi que plusieurs rencontres et conférences et autres activités familiales sont au menu de ces 15e Sommets du cinéma d’animation qui se dérouleront du 23 au 27 novembre dans les locaux de la Cinémathèque québécoise ainsi qu’au Centre PHI